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    CHAPITRE 1

     

     

     

    « Death corporation, leader sur le marché de la résurrection en pleine expansion depuis trente ans, est la solution qu’il vous faut ! Venez tester l’expérience de la mort, nos médecins vous ressusciteront et vous continuerez votre journée comme s’il ne s’était rien produit. Comment cela fonctionne ? C’est simple : vos essais sont débités de façon automatique sur votre Death card, gratuite et nominative. Plus d’essais ? Elle est détruite par votre agent avec pour seule formalité la confirmation du don de votre âme.

     

    Est-ce si cher payer ? Que vous dicte votre conscience ? Halte aux diktats conventionnels ! Cette âme n’est qu’un détail sans utilité ! C’est un contrat « risque zéro » je vous l’assure, en personne ! Vous hésitez encore ? Remémorez-vous les temps anciens. Vos ancêtres n’auraient-ils pas souhaité choisir leur fin ? Saisissez cette chance, aujourd’hui ! Demandez votre Death card créditée de neuf vies, utilisables selon vos désirs, et à tout moment. Avec Death corporation, réussissez la mort de votre vie.

     

    Un communiqué de Guillaume le Bienveillant, président-directeur général de Death corporation, leader mondial de la résurrection. »

     

     

     

    Je souhaite que ces enceintes tombent en rade ! J’entends cette information, toutes les heures, sept jours sur sept. Une véritable torture sonore. J’habite à Lausanne, au neuf chemin du bois de la fontaine, dans une résidence sécurisée à l’ancienne, car je me méfie des scanners orbitaires. La société Death corporation, DC pour les intimes, est située non loin de mon domicile, entre le chemin de l’usine à gaz et celui des bouchers. La dénomination des rues ne m’inspire pas confiance, je les évite. Chemin des bouchers ? Idéal, pour se faire égorger !

     

    Guillaume le Bienveillant abrutit la population avec des campagnes acoustiques, à travers toute la ville. Comment Alain Cellier, notre maire, a-t-il pu accepter un tel stratagème ? Cette société est omniprésente, impossible de ne pas la voir, ou l’ouïr. Le pouvoir « le Bienveillant » est si conséquent, qu’ils ont leurs figurines animées sur l’horloge de la Palud. Les panneaux publicitaires dominent le paysage. Nous vivons dans un monde de surconsommation. Le retour aux sources, décidé par les gouvernements pour protéger la nature n’a été qu’une passade. Selon Alain Cellier, nous ne devons pas nous plaindre, car il n’a pas dénaturé la ville avec des moyens de transport semi-aérien. En effet, la norme actuelle préconise ce procédé pour désengorger les routes. Pour éviter une confrontation avec les écologistes, le maire va généraliser l’expansion de diffuseurs de senteurs et d’arbres éoliens. Un contresens, le métal n’a pas de chlorophylle. Il n’a pas l’air d’en avoir conscience.

     

    Le trépas est devenu un business, conséquence logique de la suite du « marché de la mort » qui s’est développé vers deux mille dix à travers l’Europe. L’euthanasie et le suicide assisté ne sont plus que des souvenirs. Il est loin le temps, où Lausanne était connue pour ses affaires juridiques contre la firme tabatière Philip Morris ltd. Vous choisissez votre décès, s’il ne vous convient pas, on vous ressuscite en échange de votre âme.

     

     

     

    Comment peut-on penser que ce n’est qu’un détail sans importance ? Je ne suis ni athée, ni grenouille de bénitier, je me mets à la place de ceux qui ont la foi. Accepter, de tester par curiosité, ou peur, n’est-il pas une ineptie ? En ce qui me concerne, c’est impossible. Question de bon sens. Leurs médecins compétents, je n’ai aucune envie d’avoir affaire à eux. Je ne trépasse pas, même pour l’expérimentation. Je déteste les effets de mode. J’ai un plan que je respecte à la lettre, peu importe les imprévus qui sont inexistants dans ma vie. Je me porte très bien. Intéressé ? Je vous le livre.

     

    C’est la méthode Gia Petrovski et elle, c’est moi. J’ai trente ans, porte du trente-six et possède à mon actif, des prises de sang qui frôlent l’indécence, vu leurs perfections. Je ne fais du sport que chez moi pour éviter les germes, bois uniquement de l’eau et dors sept heures et demie ni plus ni moins, pour éviter les problèmes cardiaques. Je ne donne aucune poignée de main, n’embrasse jamais qui que ce soit et n’emprunte pas les transports en commun, sauf en cas d’obligation professionnelle ou pour me rendre dans mon havre de paix. Je ne recours pas aux Publibike vélopass. Je préfère, celui du fils de ma concierge que je décontamine à ma guise.

     

    Je détiens un kit de survie sur moi qui contient tout ce dont je pourrais avoir besoin pour éviter d’être contaminée par des microbes. Je me fiche qu’on me prenne pour une folle ou une hypocondriaque. J’ai grandi avec ma famille dans une maison insalubre à la campagne, en Russie. Mon petit-frère, Dimitri est décédé d’une septicémie associée à un saturnisme à l’âge de cinq ans. Depuis, j’évolue dans la crainte permanente d’être malade et ne sors qu’en combinaison antiradiation avec un masque respiratoire. Mon équipement est identique à celui utilisé dans les industries pétrochimiques. Je ne l’enlève que pour les rendez-vous dans les lieux publics où la loi exige une tenue normale.

     

    Je me suis installée à Lausanne, à l’âge de seize ans, après une dispute parentale. Nos coutumes décrétaient, selon le souhait de ma défunte grand-mère, que je devais combattre les gens malsains de la société et reprendre son flambeau. J’ai choisi un autre chemin. Qui pourrait croire, qu’une personne hypocondriaque, selon les normes sociétaires en vigueur, ferait un bon chef de guerre ? Pas moi.

     

     

     

    « Les files d’attente interminables pour vos papiers administratifs, c’est fini ! Vous le savez, les métiers de l’accueil, du secrétariat et de la logistique sont effectués par des humanoïdes. Easy papers for me, vous propose d’aller plus loin. À un prix exceptionnel, nous fabriquons un humanoïde à votre image. Gardez votre temps pour vous faire plaisir. Votre clone est détruit à la fin de votre vie. Combien ? Vous me direz : cela dépend de ce que vous désirez. N’hésitez pas, appelez nos opératrices pour obtenir votre devis. Cette semaine, en cadeau bonus, nous vous offrons une réduction pour l’implantation de votre Fitchip, avec l’accord du service de santé ! Une telle promotion, il ne faut pas la rater.

     

    Un communiqué de Gareth Coles, directeur d’Easy papers for me. »

     

     

     

    Des clones pour tous ? Ces boîtes de conserve n’ont pas le moindre brin d’intelligence humaine. Le libre arbitre, ils n’ont aucune idée de ce que cela peut signifier. Effectuer un choix, de façon délibérée, c’est ce qui nous différencie d’eux. Qu’est-ce qu’ont les gens dans la tête ? Ils ne le remarquent même pas, que le monde est en train de mener l’humanité à une réflexion réduite. Avec le temps, ils affirmeront que les robots doivent obtenir les mêmes droits que nous. C’est absurde !

     

    Depuis deux mille trente, à votre naissance, une puce, dite Fitchip, est implantée sur votre poignet interne gauche et contient votre dossier médical. Pour ceux nés avant cette date, l’insertion est possible contre une somme de mille Kindlycoins, la monnaie actuelle. La même technologie est utilisée pour vos achats, une Paychip est ancrée sous l’épiderme de votre poignet interne droit. Les cartes bancaires existent pour les irréductibles, mais leur mort est programmée.

     

    Une bonne santé exige la technophobie. Pas d’ondes, pas de cancers. Donc pas de départ prématuré. Oui, le monde est connecté, mais les maladies qu’engendrent ce flux n’ont pas toujours existé. Pourquoi défier la mort, si l’on peut passer outre ?

     

    Mon unique problème est une anosmie héréditaire. Je ne sens pas les odeurs. J’examine le visage des gens qui m’entourent pour me faire une idée.

     

     

     

    La Bise est saisissante ce matin ! Heureusement qu’en Russie, j’ai connu pire. On a beau être fin mars, je comprends mieux le proverbe : en avril, ne te découvre pas d’un fil. Où dois-je présenter mes modèles de lingerie ? Tu commences bien, Gia, une heure travail et tu as déjà des absences. Je sors de ma poche mon programme d’intervention. J’ai rendez-vous au … treize, chemin de l’usine à gaz.

     

     

     

    Dévisagée par des touristes surpris ou des habitants médisants à cause de ma tenue, j’arrive à destination au bout d’un quart d’heure. Le bâtiment aux vitres sans tain imite une main humaine, aux doigts crispés. Au centre trône, en lévitation une flamme rouge et jaune, d’où jaillit une croix mortuaire holographique, étincelante.

     

    Non ! Pas Death corporation ! Je hais cette société. Examinez la forme de cet édifice. Selon moi, cela sous-entend une façon dérobée de nous capturer. Je renforce ma protection avant d’y rentrer et j’annule tout. Je ne mets pas ma vie en danger pour une bande d’inconscients. Où puis-je exécuter mon plan ? Je scrute l’horizon et mon seul choix reste les toilettes publiques utilisées par les ouvriers de voirie. Accablée et la peur au ventre, j’entre. Beurk ! La propreté est sommaire. Parfaite pour contracter une cystite. Même à deux doigts d’exploser ma vessie, je refuserai d’uriner là-dedans. Je pose des patchs anti-ondes sur ma combinaison, enfile une seconde paire de gants et asperge l’ensemble de spray antibactérien. Protégée, je sors et me lance dans la bataille contre mon ennemi.

     

     

     

    Au sein de Death, je me sens faible ; une force invisible appuie sur mes épaules et mes pieds semblent devenir en plomb. Un tictac régulier s’insinue dans mes oreilles. Le réglage de leur climatisation serait utile, avant que nous ayons la légionellose ! Leurs matériaux informatiques suffisent à nous rendre électrosensibles. Quel est leur but ? Augmenter le chiffre d’affaires par une association avec les pompes funèbres ? Ils sont fous ! Ou sourds ?

     

    — « Prenez votre mort à cœur, choisissez Death corporation. » Bonjour, ici l’accueil. Que puis-je faire pour vous ?… Très bien, nous vous envoyons votre brochure et votre Death card. Bonne journée, annonce une humanoïde à la voix synthétique.

     

    Une affreuse boîte de conserve faiseuse de chômage. C’est effrayant ! Leur peau factice donne l’impression d’être réelle. Sans leurs regards vitreux et leurs paroles, on pourrait s’y laisser prendre. Comment vais-je faire ? C’est un cauchemar.

     

    — Bonjour, Mademoiselle. Que puis-je faire pour vous être agréable ?… Parlez-vous notre langue ? Good morning, miss, can I help you? Guten Morgen, fräulein, kann ich Ihnen helfen ? Buenos dias, señorita, le puedo ayudar?

     

    Les agents DC, yeux fixes et visages sans expression, semblent aussi vidés d’humanité que les hôtesses. Sans les entendre dialoguer, on pourrait croire à une société robotisée. Leurs attitudes les font ressembler à des vautours qui attendent la mort, des personnes venues parler de leurs contrats, ou en acquérir. Si l’on me dit que Jason Voorhees va sortir, de derrière un rideau, avec sa tronçonneuse, prêt à tailler des corps comme dans « vendredi treize », j’y crois. Ridicule, je vous l’accorde.

     

    — Inquiétant et impressionnant, n’est-ce pas ? Je me nomme Alexandre. Puis-je vous être utile… Mademoiselle ? Du moins, je le suppose à votre taille. Votre tenue laisse place à une grande imagination.

     

    La voix claire m’arrache de mon tourment, dans un sursaut. Un bellâtre blond aux yeux marron, sourire avenant, tend sa main vers moi.

     

    — Bonjour. Excusez-moi, je ne serre jamais la main. Je me nomme Gia Petrovski. Intervenante extérieure, je souhaiterais annuler ma prestation. Je prévoyais de tomber sur un humain à l’accueil. Apparemment, ça n’existe plus, soupiré-je.

     

    — N’ayez pas l’air si dépitée. Je vais vous arranger cela. Vous permettez que je vous emprunte un poste de travail, Mesdemoiselles ?

     

    Les humanoïdes acquiescent. Je recule pour me protéger des ondes magnétiques et fixe du regard la sortie.

     

    — Où allez-vous ? Ne bougez pas. Épelez-moi votre nom, s’il vous plaît ?

     

    — Petrovski. P.e.t.r.o.v.s.k.i. Je représente la maison de lingerie « Les tentations de Valériane ».

     

    — C’est fait. Puis-je connaître votre raison, par simple curiosité ?

     

    — Ne le prenez pas contre vous, votre société m’horripile. Je vous trouve sans éthique.

     

    — Certes, c’est déconcertant. Cela doit dépendre de la perception de chacun. Je suis photographe naturaliste. C’est mon frère jumeau, le dirigeant, m’explique-t-il.

     

    — Je vous remercie pour votre aide. Je vous laisse, il faut que je prenne une douche de décontamination.

     

    Je risque l’évanouissement entre la chaleur de ma combinaison et mon mal-être. Ce tictac me rend folle. Ils ne le distinguent pas ?

     

    — Une douche ? Pourquoi ?

     

    — Les germes, les ondes et les bactéries diverses !

     

    — À ce point-là ? s’esclaffe-t-il. Je vous certifie que vous ne risquez rien. La société est aseptisée.

     

    — Je préfère être prudente.

     

    — Quoi qu’il en soit, ce fut un plaisir, Mademoiselle Petrovski.

     

    Il s’approche pour me serrer la main. Je recule en direction de la sortie, la tête me tourne.

     

    — J’oubliais… votre principe. Vous êtes un tantinet hypocondriaque.

     

    — Si vous étiez conscient du danger, vous seriez pareil, lui dis-je, agacée, avant de fuir.

     

    — C’est une question que je ne me suis jamais posée, à cause de ma nature épicurienne. Bonne fin de journée, ouïe-je, en écho.

     

    Bon débarras. Valériane va m’étriper quand elle l’apprendra. C’est moi qui risque ma vie et pas une vieille peau de soixante-cinq ans. J’en ai moitié moins, c’est à elle de passer l’arme à gauche. Que vous dire à son sujet ? Elle a créé une famille pour parfaire son curriculum vitae et ne ressent aucune complaisance, pour qui que ce soit. Le paraître est la chose la plus importante au monde. Avec ce que je viens de faire, je suppose que je lui enlève le moyen d’intégrer la haute société, je vais être virée.

     

     

     

    Dans l’escalier de ma résidence, mon angoisse s’amplifie. Oh, non ! Ma concierge, j’exècre cette femme. On devrait l’appeler mirador, elle passe son temps à espionner. Je vous assure que je ne suis pas parano, tout le bâtiment la fuit. Moi, je n’ai pas eu le choix, c’est une des dernières demeures qui n’est pas sécurisée par un scanner orbitaire. Pour les autres, c’est un mystère. Sans doute une question de finances, c’est la moins onéreuse du coin, à cause du bruit de la gare.

     

    — Bonjour, Mademoiselle Petrovski. Vous devriez penser à changer votre garde-robe, ou vous ne trouverez jamais un mari, affirme-t-elle avec son accent portugais.

     

    — Bonjour, Madame Garcia. Je ne veux pas convoler. De toute façon, je suis lesbienne !

     

    — Mais je voul…

     

    — Je vous souhaite une excellente fin de journée.

     

    Elle m’énerve ! 

     

    C’est agréable d’être chez soi, une bonne douche me détendra. Je ne me lave qu’à la main, car un gant garde les bactéries. Je compte jusqu’à quarante-cinq pour chaque partie du corps. Ce n’est pas un toc, mais de la prévention. Avec mon odorat défaillant, cela me permet d’être assurée de ne pas avoir d’effluves gênants. Je mangerais bien une salade de persil, ce soir. Cultivez tout en jardinière vous-même, vous éviterez d’absorber des pesticides. Nous avalons du poisson bourré de mercure, limitez les dégâts. 

     

    Je concocte mon repas lorsqu’on cogne à ma porte. Je vous parie que c’est le mirador de Lisbonne qui vient prier pour le salut de mon âme ou ma patronne. Impossible, d’avoir la paix. Je m’essuie les mains sur un torchon, ouvre et l’option deux entre en trombe.

     

    — Gia, vous n’aviez pas la permission de vous désister sans mon accord préalable. Agir de la sorte n’est pas professionnel ! C’est de l’inconscience !

     

    Elle m’agite sous le nez, ses longues mains manucurées de son vernis rouge criard et martèle mon parquet de ses Louboutin, en long et en large.

     

    — Bonjour, Valériane. Je vous en prie, faites comme chez vous, déclaré-je, avec ironie.

     

    — Nous pouvions accroître notre chiffre d’affaires et vous annulez, pour on ne sait quelle raison ! Si au moins, vous en aviez une !

     

    — C’est le cas.

     

    — Même si vous aviez couché avec le PDG, ce n’est pas valable. Vous y retournez dès demain ou je vous licencie !

     

    — Valériane, c’était au-dessus de mes forces. Je ne me sen…

     

    — Écoutez, je connais votre côté hypocondriaque. Je suis compréhensive et accepte de vous laisser travailler dans votre panoplie d’astronaute ! Votre raison, n’est pas valable. La famille le Bienveillant est la plus grande bienfaitrice de la ville. Vous y retournez ventre à terre et vous faites des excuses.

     

     

     

    Un toc à ma porte nous coupe. Sur mon seuil, un homme en jean et chemise grise, la mine fatiguée et des cernes marqués. Il tient, sous le bras droit, une grosse boîte en carton et un casque de moto dans la main gauche. 

     

    Bonsoir, Mademoiselle Gia Petrovski. Je suis le coursier de Karl Popovitch, le légataire testamentaire de vos parents qui viennent de périr. Je vous prie d’accepter toutes mes condoléances. Monsieur Popovitch a exigé que je vous remette cette boîte. Pouvez-vous me signer le bon de livraison, s’il vous plaît ?

     

    Mes parents sont… décédés ? Pourquoi ? Comment ? Que s’est-il passé ?

     

    — Mademoiselle ?

     

    Il secoue sa main sous mon nez et je reprends mes esprits.

     

    — Excusez-moi. Bien sûr, déglutis-je, au bord des larmes.

     

    — Merci, beaucoup. Prenez soin de vous, me dit l’homme qui s’éclipse vers l’ascenseur.

     

    Je m’effondre à genoux et serre contre moi leur ultime cadeau. Je n’ai plus aucun contact avec eux depuis dix ans. Ils me considéraient comme une névrosée. Des parents, qu’on le veuille ou pas, cela vous marque dans votre chair. Je prends conscience qu’ils me manquent. Il est trop tard pour les excuses ou les retrouvailles. Si j’avais su. La vie est précieuse et une partie de la mienne vient de s’écrouler, définitivement. J’ai perdu les deux piliers de la constitution de ma personnalité, comme un château de cartes est balayé par le vent. Ma rébellion d’adolescente m’a privée d’un ultime adieu. Pourquoi ne comprend-on la valeur des choses qu’une fois qu’elles ont disparu ?

     

    Je suis navrée de ce qui vous arrive. Je donne votre intervention à une autre employée. Prenez quelques jours de vacances, je repasserai vous voir.

     

    Ma patronne bat en retraite, énervée, mais, plus étrange encore, peinée. Croyez-moi sur parole, si les dragonnes existaient, Valériane serait leur reine mère. D’ailleurs, je suis certaine de l’avoir entendu bougonner pendant qu’elle attendait l’ascenseur. Elle doit penser qu’en plus de mon hypocondrie, je vais finir dépressive.

     

    Pourquoi mes parents ? Nous sommes des gens simples. Qui pourrait nous vouloir du mal ? La maladie a-t-elle fini par les emporter ? Qu’y a-t-il là-dedans ? Nous ne possédions rien, nos terres ne nous appartiennent pas. 

     

    Équipée de gants d’examen, j’ouvre la boîte avec précaution. Elle comporte un coffret boisé qui renferme un médaillon sur un cordon de cuir ciré et une chemise cartonnée. Le pendentif est une rondelle de bois sculptée d’arabesques avec notre nom au centre. Sur la pochette est mentionné mon prénom, suivi du mot confidentiel. À l’intérieur, j’y découvre les certificats de décès. Quelle est la cause ? Un empoisonnement comme Dimitri ? Je lis l’acte de ma mère.

     

     

     

                «  Nom : Martine épouse Petrovski, née Souvlaski

     

    Adresse : 9 chemin des champs à Tchekaline, oblast de Toula, 300 000, Russie

     

    Salle des urgences : Néant                            Ambulance : n°13

     

    Traitement administré : Néant

     

    Décédé(e) : à domicile

     

    Heure du décès : 24 mars 2065 – 13h00, heure approximative)

     

    Cause du décès : confidentiel

     

    Personne ayant identifié le défunt :

     

    Mademoiselle Alma Techenko

     

    13 chemin des champs à Tchekaline

     

    oblast de Toula, 300 000, Russie

     

    Parent(s) : Néant

     

    Corps à remettre : État de l’oblast de Toula pour incinération et dispersion des cendres en Mer Noire.

     

    Constat de décès : docteur Benyamin Simanovich »

     

     

     

    Confidentiel ? Comment est-ce possible ? Que dit-il pour mon père ?

     

    « (…) Serge Petrovski (…) Heure du décès : 24 mars 2065 - 12h54 (…) Cause du décès : confidentiel »

     

     

     

    Ils sont trop croyants pour avoir envisagé une incinération ! Dans ma famille, le fait d’être brûlé, empêche de rejoindre le Paradis. Les flammes sont associées à l’Enfer. Dieu a créé la nature, donc nous préférons l’inhumation. Même s’ils sont des agriculteurs et m’ont répété sans cesse que les cendres font d’excellents engrais, car les os contiennent du calcium, un élément nutritif parfait pour les plantes. Ils n’auraient jamais été à l’encontre d’une foi si forte. J’appelle tout de suite le docteur Simanovich. Qui est cette Alma Techenko ? Notre rue est habité par les mêmes familles depuis des générations. Ils sont morts presque en même temps, comment c’est possible ?

     

     

     

    Née avant l’implantation de la Paychip, je ne veux pas de composants électroniques dans mon corps et ne détiens pas de carte bancaire. Il ne me reste plus qu’à aller acheter une télécarte et me rendre dans le quartier des « anciens », pour avoir accès à la dernière cabine existante. La société, n’a rien trouvé de plus sympathique que de tenir « ses rebuts » dans la rue du chemin des retraites. La spiritualité d’antan est devenue la retraite, tout court. Quelle ironie !

     

    Combinaison enfilée et de quoi téléphoner en poche, j’entre.

     

    — « Le numéro que vous avez composé n’est plus attribué. Veuillez contacter le 1811 », me répond l’automate.

     

    Plus attribué ? Un vieux bristol, cela arrive. Inutile que je pinaille.

     

    — Bonsoir, vous êtes en communication avec le service des renseignements. Que puis-je faire pour vous ?

     

    — Bonsoir. J’aimerais obtenir les coordonnées du docteur Benyamin Simanovich. Son cabinet est en Russie, dans l’oblast de Toula.

     

    — Veuillez patienter, je lance votre recherche… Excusez-moi, madame. Notre base de données indique que le Dr Simanovich, est décédé il y a cinq ans. Vous avez dû être mal informée. Il était consultant chez Death corporation. Renseignez-vous auprès d’eux.

     

    — C’est noté, je vous remercie. Au revoir.

     

    — Au revoir.

     

    Étrange… Comment aurait-il pu signer ? Cela explique le mauvais numéro. Ça me hérisse le poil d’y repasser. J’appelle leur légataire testamentaire pour savoir ce qu’il sait. Me répondra-t-il, malgré le décalage horaire ?

     

    — Bonsoir, Maître Karl Popovitch. Que puis-je faire pour vous ?

     

    — Bonsoir. Excusez-moi de vous importuner si tard. Je me nomme Gia Petrovski. J’ai les certificats de décès de mes parents entre les mains, signés par le docteur Benyamin Simanovich. Je m’interroge sur l’intitulé des causes de mortalité. Pourriez-vous me fournir des renseignements ?

     

    — Donnez-moi quelques instants, que je regarde la copie de votre dossier… Mademoiselle Petrovski, je n’ai rien de plus. Je vous conseille de vous rendre chez Death corporation. Prenez rendez-vous avec le signataire ou un de ses collègues, le cas échéant. Bonne chance dans vos recherches.

     

    — Merci de votre indulgence, Maître, bonne nuit.

     

    La poisse ! Il ne me reste plus qu’à prendre mon courage à deux mains et à me rendre chez ces fous qui se prennent pour le Christ tout-puissant. Que me cache-t-on sur le trépas de mes parents ? Comment un macchabée peut-il émarger des certificats de décès ? Un homonyme, peut-être ?

     


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  • Bonjour, Geneviève Dumesnil, vous êtes l’auteur de "Luciole", publié en autoédition. Les internautes et vos lecteurs ne vous connaissent pas forcément, pouvez-vous parler de votre parcours ?

    Il n'y a pas grand chose à dire sur mon parcours, je débute complètement dans le monde de l'édition, même si j'écris depuis des années. 

    Aimez-vous lire ? On dit souvent qu’il faut beaucoup lire pour écrire, qu’en pensez-vous ?

    Oui, j'aime lire. Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé lire. Je lis énormément et de manière éclectique. Ça dépend des périodes, de mes envies, de mes découvertes. 
    Je pense que l'envie d'écrire apparaît comme une continuité dans le plaisir de lire. La suite logique des choses. 


    Avez-vous des projets d’écriture ? Pouvez-vous nous en parler ?

    Oui, j'ai deux projets sur le feu. Un projet d'aventure jeunesse qui mijote depuis un bon moment. J'aimerais le finaliser dans les semaines qui viennent. C'est une promesse que j'ai faite à mon fils. C'est un livre que j'ai écrit pour lui, à la base et il est impatient de le tenir entre ses mains.
    Ensuite, j'ai un autre projet de polar qui mijote. J'aimerais garder ce même type d'ambiance que dans Luciole.Commencer avec des événements légers, de la vie quotidienne et puis glisser peu à peu dans une atmosphère plus lourde. Même si le sujet et les personnages seront très différents, j'aimerais arriver à rendre ce type d'ambiance.


    Depuis quand écrivez-vous ? Avez-vous écrit autre chose que votre genre publié ? 

    J'ai commencé à écrire quand j'étais très jeune, mais à cet âge, on se décourage vite et je n'ai jamais passé le cap du second chapitre. J'ai repris vers 20 ans, mais les études, le manque de temps, puis, le travail, la famille... Bref, l'envie d'écrire s'est repliée tout au fond de moi en attendant des jours meilleurs. J'ai véritablement repris l'écriture il y a une petite dizaine d'années. J'ai écrit quelques nouvelles, quelques compte-rendu de voyages imaginaires dans des lieux inventés, quelques histoires courtes également. Ensuite, je me suis lancée dans mon premier roman, de la fantasy inspirée par des légendes Nordiques. Mon second livre, c'est un roman d'aventure jeunesse qui mérite d'être retravaillé avant d'être finalisé. Luciole est mon troisième roman, mais seulement le premier à être publié.

    Vous êtes un(e) écrivain(e) à plein temps ou pas ? Avez-vous l’ambition de l’être ?
     

    Hélas non, je travaille pour payer les factures et remplir le frigo. J'aimerais bien être écrivain à temps plein, ce serait formidable. 

    Que pensez-vous du monde de l’édition ?


    Pas grand chose... Sans rire, j'ai choisi l'autoédition, je ne me suis pas adressée à des maisons d'éditions "classiques" avant de publier mon roman. C'est avant tout par esprit d'indépendance et ensuite parce que je ne crois pas qu'une grosse maison s'intéresserait à une parfaite inconnue dans le milieu. Et les petites n'ont pas forcément les moyens de servir de tremplin à un jeune auteur. De plus, le travail éditorial ne m'effraie pas et j'ai ainsi pu garder le contrôle sur mon histoire. Dans l'ensemble, je ne suis pas contre les maisons d'éditions, mais j'avais envie d'essayer par moi-même et d'aller jusqu'au bout de mon projet.

    Passons aux questions sur votre livre, êtes-vous fière de votre livre ?


    Bien sûr, je suis fière de mon livre. Même si je suis consciente qu'il reste des imperfections. Je suis surtout fière d'être arrivée au bout du projet. Et fière également qu'il ait reçu des chroniques positives sur divers sites.

    Quel est son thème fédérateur et en quoi vous a-t-il plu ?


    Je crois qu'il y a deux thèmes principaux, l'espoir et l'indépendance d'esprit, vouloir être soi, faire ses choix et affirmer sa personnalité, même si ça déplaît. Les raisons pour lesquelles j'ai aimé écrire cette histoire sont multiples. En premier, je suis quelqu'un qui tente toujours de positiver. Même quand la situation est difficile, j'arrive à mettre le doigts sur le petit point positif qui aide à garder "la tête hors de l'eau". Ensuite, j'ai ce tempérament d'affirmer "je suis comme je suis et ceux à qui ça ne plait pas, ils peuvent regarder ailleurs". D'ailleurs, il y a une citation de Guitry que j'aime beaucoup et que j'ai mis dans la bouche d'un de mes personnage : "Si tous ceux qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d'eux, ils en diraient plus encore."

    Quel est le sujet de votre livre ?


    C'est une histoire de meurtre inexplicable dans un petit village tranquille. Au fil des pages, les masques tombent et des petits secrets inavouables sortent de l'ombre. Ça parle de secrets de familles, de mensonges et surtout d'espoir pour ceux qui ont été blessés par la situation.

    Un de vos personnages vous ressemble –t-il ?


    Non, pas vraiment, même si certains traits de caractères ressortent. La seule ressemblance entre moi et le personnage féminin, c'est son chien. Dans l'histoire Shaman est toujours dans l'ombre de sa maîtresse comme mon chien est dans la mienne. Il a passé de nombreuses heures à mes pieds et il m'a inspiré ce personnage secondaire.

    Que voulez-vous dire à vos lecteurs et peut être futurs lecteurs ?


    Avant tout, je tiens à les remercier, sans les lecteurs, l'aventure n'existerait pas. Ensuite, je les encourage à me donner leur avis sur Luciole, que ce soit par l'intermédiaire de ma page Facebook : Geneviève Dumesnil auteure ou sur mon site : Plaisir d'écrire, Luciole.

    Quel est votre rituel d’écriture ?


    Généralement, j'essaie de me dégager une heure en matinée pour écrire, mais ce n'est pas toujours possible. Par contre, le soir, dès que les enfants sont au lit, je retrouve mon clavier avec plaisir.

    Avez-vous un conseil à offrir aux écrivain(e)s en herbe ?


    Persévérez ! Écrire un livre, c'est un travail de très longue haleine, avec des hauts et des bas. Ne vous laissez pas décourager par les jours "vides". Il n'y a qu'en persévérant qu'on arrive au bout, un pas après l'autre.

    Où acheter ?

    version ebook : http://www.amazon.fr/Luciole-Genevi%C3%A8ve-Dumesnil-ebook/dp/B0153VEL4Q/ref=pd_rhf_gw_p_img_1?ie=UTF8&refRID=1HB02J75JCQHA2JRZ96D

    version papier : http://plaisirdecrire1.e-monsite.com/pa ... apier.html

    Egalement  disponible à la maison de la presse à Vire.

    Nota bene : La version papier est disponible au centre culturel Leclercq de Vire, au Carrefour Contact de Saint-Sever-Calvados ainsi que la librairie de Saint Sever.
    Il sera prochainement disponible en Belgique à la librairie "Chez BD" à Stockay et vraisemblablement dans d'autres librairies dont l'auteure encore l'accord.

     

     

    Geneviève Dumesnil

     

     


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  • Voici une oeuvre publiée en auto-édition il y a quelques années et qui se vend toujours.C'est une histoire racontée uniquement en poésie.

    Résumé :

    La vie et ses grandes étapes à travers un point de vue féminin d'une part et masculin d'autre part.

      Pour l'achat c'est ici : http://www.thebookedition.com/une-vie-en-poesie-de-audrey-albert-p-71290.html


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    CREATION D’UN PERSONNAGE

     

     

     


    REMARQUE IMPORTANTE :

     

     un personnage parfait d’un certain point de vue doit etre imparfait dans d’autres domaines


    nous voulons retrouver des personnages qui font des erreurs


    Quelles sont les différences qui rendent unique votre personnage des autres ?


     

    Etat civil

     

      

    Nom et Prénom


    le nom peut absolument tout suggerer. IL peut evoquer un environnement ethnique et social. le nom influence la perception que le lecteur a DU PERSONNAGE.

      

    Signification et origine :


    SON Prénom et Nom Ont-ils une signification particulière ? PENSER A LA CULTURE DU PERSONNAGE


     Surnom et sa raison :


    QUI LUI A DONNE ET POURQUOI ?


     

    Date et lieu de naissance :


    Est-ce que je connais le lieu d habitation


     

    Adresse et lieu de vie 


    Où vit-il ? En ville ? A LA Campagne ? Le quartier est-il animé ? Vit-il dans un lieu dangereux ? Est-ce un studio, un appartement, une maison... Est-ce que je connais le climat ? si c’est une autre epoque Est-ce que je connais bien cette epoque ?



    Etudes et formation


     

    Profession(s) :


    suis-je familier a sa profession ? Est-ce que je connais le jargon professionnel ? Est-ce que je sais comment les gens se sentent au travail ? Comment réagit-il face à ses supérieurs lorsqu'il reçoit un compliment ? Et lorsqu'il reçoit une réprimande ? Comment votre personnage est-il perçu par ses supérieurs ?


     Sexualité :


    Quelles sont ses expériences amoureuses ? Est-il plutôt relation longue ou relation courte ? Fidèle ou infidèle ? Préfère-t-il la baise ou faire l'amour ? A-t-il des fantasmes ? Des désirs profonds cachés ? Des choses qui l'émoustillent, mais qu'il n'oserait jamais faire... ou va finir par faire ?

      


     

    Caractéristiques physiques

     


     

    Taille, poids et corpulence


    INFLUENCE SUR LA VIE QUOTIDIENNE


     Couleur de la peau, couleur et texture des cheveux, couleur et forme des yeux


    INFLUENCE SUR LA VIE QUOTIDIENNE


     

    Vision


    LUNETTES, LENTILLES, STRABISME, AVEUGLE, NYCTALOPE ….


     

    Gaucher, droitier, ambidextre ?


     

    Timbre de voix


    PROVIENT-IL DE SON ORIGINE ETHNIQUE OU DE SON LIEU DE VIE ? EST-IL REEL OU JOUE ? Comment votre personnage parle-t-il en présence de la famille ? Amis ? Inconnus ? Quelles sont ses expressions favorites ?


     

    Etat de santé


    Comment va sa santé en général ? Est-il « résistant » ou tombe-t-il souvent malade ? Est-ce que votre personnage fume et boit ? Quel type pour chacun ? De temps à autre ? Beaucoup ?


     

    Handicaps physiques


    INCIDENCE SUR LA VIE DE TOUS LES JOURS


    INFLUENCE SUR LA DEMARCHE
    Comment surmonte-t-il cela ?


     Signes distinctifs


    GRAIN DE BEAUTE, CICATRICE, TACHES DE ROUSSEUR DE NAISSANCE


    AIME-t-il ou pas ?


     

    Caractères / gestes qui le distingue ?


    - le sensitif : fait lexperiEnce de la vie par les sens


    - le reflexif est le contraire et reflechit a tout


    - l’emotif a le sens du contact


    - l’intituitif est un reveur et vit dans l’anticipation


    - le maniaque pense que rien ne lui est impossible


    - le depressif est hypocondriaque


    - le schizo est un timide auto crititque hyperosensible


    - le parano pense que tout le moinde lui veut du mal


    - l’anxieux nevrotique vit dans la crainte perpétuelle


     

    Comment votre personnage réagit-il en cas de conflit avec quelqu'un d'autre ? Est-il calme ? Nerveux ? Essaye-t-il de fuir ou préfère-t-il rentrer dans le tas ?


     

     

    Personnalité

     


     

    Besoin central :


    Quel est le but, le désir de votre personnage dans l'histoire ? Qu'est ce qui le motive à cela ? Va-t-il y arriver ? Comment ? Qu'est-ce qui pose problème à ce désir qu'entretient votre personnage ? Est-ce grave ? Est-ce que ça peut empirer ou au contraire s'améliorer ? Est-ce que ça peut devenir une «fin » ou se résoudre ?



    But, désir


    Qu'est-ce qui compte vraiment pour votre personnage ?


     

    Qualités et Défauts


    A-t-il tendance à aider quelqu'un en difficulté ? Une grand-mère ayant du mal à traverser un passage pour piéton... ou une rue ? À laisser une place dans le bus pour un handicapé ? Est-il du genre à courir après un voleur ayant chipé un sac à main sous vos yeux ?


    Comment cela agit sur sa vie quotidienne ?


     Trait de caractère le plus fort


    Est-ce que votre personnage s'est déjà battu ? Simple bagarre ou gros problème ? Quel a été le pire à ce niveau pour votre personnage ? Comment fonctionne-t-il dans cette situation ?


     

    Religion


    Croit-il en la réincarnation ? Aux phénomènes paranormaux ? À Dieu ? Est-il croyant ? A-t-il peur de la mort ? Quelle est la pire scène qu'il imagine à ce sujet ?


     Opinion politique


     

    Désir profond


    Quels genres de rêves ? Facilement atteignable ou non ? Y travaille-t-il ?


     

    Philosophie


    Comment espère-t-il mourir ?


     

    Succès, échecs et espoir


     

    Peurs, inhibitions, blocages mentaux



    Etat émotionnel en général


    Est-il optimiste ? Pessimiste ? Dans sa vie de tous les jours ?


     

    Expérience qui a changé l’état émotionnel


    Sa nature d'être a-t-elle changé suite à une expérience ? Si oui, comment ?


     

    Ce qui le fait rire


    Quel est son type d'humour ? Noir ? Ironique ? Simple ? Quelles sont ses réactions dans ces situations ?


     

    Ce qui le fait pleurer


    Quelles sont ses réactions dans ces situations ?


     

    Ce qui l’ennuie


    Quelles sont ses réactions dans ces situations ?


     

    Saison préférée


    Pourquoi ? A-t-il une saison qu'il aime moins ? Pourquoi ?


     

    Confiance


    A-t-il confiance en lui dans ses actions ? Comment votre personnage se perçoit-il ?


    Plus grande joie 


    Quelles étaient ses émotions à ces moments-là ?


     

    Plus grande déception


    Quelles étaient ses émotions à ces moments-là ?


     

    Modèle(s)


    Qui sont-ils ? Pourquoi ? Suit-il le même chemin que ceux-ci ou juste sur certains points ?


     

    REMARQUE : - trouver les paradoxes du personnage


     

    Aspect extérieur

     


     

    Vêtements


    Quel est le style vestimentaire du personnage ? POrte-il un uniforme ? est-il soigne ou le contraire?



    Accessoires


     

    Coiffure


     

    Tatouage (piercing)


     

    Maquillage


     

     

    Famille

     



    Père :


    Nom


    Prénom


    Âge


    Profession


    Relation avec le personnage


     


    Mère :


    Nom


    Prénom


    Âge


    Profession


    Relation avec le personnage


     

     NB : Où habitent-ils ? Sont-ils loin de votre personnage si ce dernier ne vit plus avec eux ? À quoi ressemble la maison des parents ? À quoi ressemble la chambre où a vécu votre personnage ?


     

    Vie quotidienne

     


     

    Animaux


    HABITUELS OU NAC. POURQUOI CELUI LA ET PAS UN AUTRE ? À qui sont-ils ? Noms ?


     

    Habitudes quotidiennes


    Votre personnage est-il un gros dormeur ? Petit ? Dans la norme ? Quel est son avis à propos de l'argent ? Du mode de consommation ?


     

    Déplacements


    Voiture ? Moto ? Camion ? Vaisseau spatial ?


     

     Logement


    un studio, un appartement, une maison ? Style d'ameublement ?


     Expressions, mots favoris


     

    Habitudes alimentaires


     

    Plat et boisson préférés


     

    Ce qu’il aime dans la vie quotidienne


    Qu'est ce que cela provoque chez lui ?


     

    Ce qu’il déteste dans la vie quotidienne


    Qu'est ce que cela provoque chez lui ?

      


    Sports pratiqués



    Maîtrise technologique


     

    Langues étrangères parlée



    Comportement en public


     .Comment réagit votre personnage lorsque l'on fait une photo de lui ? Sérieux ? À faire le pitre ?


     


     

    Amis

     


     

    Meilleur(e) ami(e) :


    Nom


    Prénom


    Âge


    Profession


    Relation avec le personnage


    Comment votre personnage perçoit son (sa) meilleur(e) ami(e) ? Et à l'inverse ? Qui est le ou la meilleur(e) ami(e) de votre personnage ? Depuis combien de temps se connaissent-ils ? Son âge ? Pourquoi ont-ils une relation si forte ? Ont-ils fait les 400 coups ensemble ? Ont-ils été dans la même cellule durant l'enfermement de votre personnage ? Autres ?Est-ce que votre personnage voit régulièrement son/sa meilleur(e) ami(e) ? Quelle fréquence ? Que font-ils lorsqu'ils sont ensemble ? Quelle est l'expérience la plus forte qu'il a eue avec son (sa) meilleur(e) ami(e) ? Et quelle est la plus grande déception envers ce même personnage ?


     

    Travail ou études

     


     Travail, études ou sans activité


    Votre personnage est plutôt du genre « relax » ou travailler ? Est-ce que votre personnage a tendance à arriver en retard ? En avance ? De combien de temps ? A l'heure approximative ? Est-ce que votre personnage est autonome ou équipe dans son travail / cours ? Quelle est son influence au sein de l'équipe  Joue-t-il un rôle important? Est-ce que votre personnage est sérieux dans son travail ? Aime-t-il son job ? Dans quel domaine est-il le plus fort ? Et à l'opposé le plus faible ? De quoi aime parler votre personnage avec ses collègues / camarades ? Quels sont les objectifs de votre personnage dans sa carrière / études ? A-t-il du mal à gérer ce qu'il doit faire ou est-il parfaitement à l'aise ?


     

    Hobbies

     


      Activité


    Est-ce que votre personnage est casanier ou plutôt à sortir ?


     

    Lecture 


    Aime-t-il lire ? Quel type de livre ? Qu'est ce que cela provoque en lui ? Est-ce que votre personnage lit entièrement ses livres ? A l'arrache ? Est-il un lecteur lent ou rapide ? Quel type de livre n'aime-t-il pas ? Pourquoi ?


     Voyage : destinations préférées, avec qui


    Est-ce qu'il aime un endroit en particulier ? Pourquoi ? Part-il en vacances ? Quelles sont ses destinations favorites ? Seul ? Avec des amis ? Famille ?

      


    Occupation en cas de temps libre


    Que fait-il généralement lors de son temps libre ? Sport ? Films ? Tirer sur des cibles ? glande ?


    À quelle association votre personnage participerait-il s'il devait en choisir une ? Pourquoi ?


     

    Passe-temps (pourquoi et réactions)


     

    Passions (pourquoi, réactions et le fait-il en amateur ou en professionnel)


    Pourquoi aime-t-il cela ? Qu'est ce que cela provoque chez lui ?


     

    Occupations pas appréciées (pourquoi et réactions)


     

    Musique préférée (pourquoi)


     Musique pas appréciée (pourquoi)


     


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  •  

     Avoir des personnages vivants et bien conçus sont essentiels pour captiver vos lecteurs et créer un attachement ainsi qu'une reconnaissance. Un thème fédérateur et une histoire même bien ficelée ne suffit pas à gagner un public.

    Dans ce livre vous apprendrez à différencier et créer des personnages pour des scénarios de cinéma, du théâtre et bien évidemment de romans. Ce livre vous permettra égalment de sortir des sentiers battus et avoir autre chose qu'un stéréotype de héros.

    Voici un petit  aperçu du contenu du livre.

     

    - Les éléments envirionnementaux ayant de l'influence sur un personnage ( culture, periode historique, lieu, profession, religion ...)

    - Les questions à se poser :

    est-ce que je comprends le sus et coutumes de la culture de mon personnage ?

    ai-je créer autre chose qu'un stéréotype ?

    est- ce que je connais sa profession et le jargon professionnel qui s'y rapporte ?

    si c'est une autre époque, est-ce que je la connais bien ou assez pour rendre l'histoire cohérente ?

    si j'ai un duo, ce dernier est-il solidaire ou compétitif ?....

     




     


     

     


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