TYPE DE LIEU

-        -  Habitation 

-        - Commerce 

-       -    Cultes 

-      -    Services 

-       -  Entreprise 

-          Patrimoine 

-          Monument…. 

IMPORTANCE DANS l’HISTOIRE

-        -  Le lieu est-il familier à votre personnage ? 

-       -   Connait-il le personnel ? Qui fait-il ?

-        -  Combien de fois revient-il dans votre œuvre ?

DISPOSition DANS l’ENVIRONNEMENT

-          Le lieu est-il en ville ? à sa périphérie ? dans un autre département ? 

-          Que voit-on à 360 degrés autour de lui ?

DECRIPTION DU LIEU

-        -  Moderne 

-        -  Insalubre 

-       -   Abandonné

-       -   Contemporain 

-        - Architectural…

DATE DE CREATION

-       -   Ancien 

-       -   Récent 

-        - Reconstruit 

-       -   Temporaire…

Résumé : Marie Costello, journaliste, un brin grande gueule et fouineuse est chargée d’enquêter sur l’agression d’adolescents gothiques au cœur de la ville. Tel un chien qui ne lâche pas son os, elle infiltre le milieu en commençant par le Black Pearl, une boîte branchée. Le propriétaire est très séduisant voir ténébreux. Marie va découvrir un monde qu’elle ne soupçonnait même pas.

Pourquoi le lire ? C’est un excellent premier roman young adult percutant et très immersif. Les personnages ont des caractères bien définis et l’intrigue vous empêchera de trouver le sommeil avant d’avoir atteint le mot FIN.

Écrire un roman n’est jamais facile. Le début est un vrai casse-tête. David Lodge vous propose ses quelques pistes dans son livre technique l’art de la fiction. 

-         -  Un roman peut débuter par la description traditionnelle du décor initial à l’histoire. 

-       -   Un roman peut débuter par une conversation ou un narrateur qui se présente, ou une réflexion philosophie, ou en plaçant un personnage en danger extrême. 

-         -  La façon la plus simple de raconter une histoire est d’utiliser la voix d’un conteur. 

-         -  Une amorce lente finit par déclencher une suite d’explosions spectaculaires.

-         -  La météo peut servir à décrire les humeurs du personnage. 

-         -   Un résumé peut accélérer le mouvement d’un récit pour enlever le manque d’intérêt ou cacher trop d’intérêt. Utiliser-le à bon escient. 

-          -  Le titre final doit retenir l’intention du lecteur. Nota bene : parfois, l’éditeur le change. 

Résumé :

A des milliers de kilomètres l'un de l'autre, deux chefs de gangs, un Salvadorien et un Japonais, en délicatesse avec leurs hiérarchies respectives, décident, chacun de leur côté, de venir s'installer en France. Ils veulent y implanter un commerce très prospère ailleurs mais encore peu répandu dans l'Hexagone :
la fabrication et la vente de méthamphétamine. Yakusa et gangs sud-américains ne vont connaître qu'un mode d'explication : le gun, gros ou petit. Au milieu de ce rif, les flics français, d'abord débordés, comptent les coups puis, peu à peu, vont en distribuer à leur tour.

Pourquoi le lire ?

Déjà parce que c'est un excellent polar et pour ceux et celles qui rêvent de savoir écrire des scènes de filatures dans les règles de l'art. Vous ne trouverez pas mieux.

Rien n’est pire dans un roman qu’une description fade et empêchant l’immersion. Aujourd’hui, je vous propose d’apprendre à éviter cet écueil grâce à la règle des cinq/six. Qu’est ce que c’est ? C’est la règle des organes des sens. Le sixième correspondant à l’intuition ou le ressenti du personnage. Garder toujours à l’esprit que votre lecteur n’est pas dans votre tête, donc vous devez l’aider à visualiser vos scènes.

Prenons un exemple, votre personnage traverse une rue commerçante.

Description n°1 : je traverse une rue commerçante.

Description n°2 : Le ciel bleu azur me fait mettre le nez dehors (vue). Je suis heureux (ressenti), j’adore me promener sous cette météo. Les rues sont pleines d’animation et les passants sont plus détendus et rigolent (ouïe) plus qu’en hiver. Arrivée sur la place, la bonne odeur (odorat) des restaurants me donne l’eau à la bouche. J’entre dans mon restaurant de prédilection et commande. J’adore le toucher (toucher) de la banquette de velours de cet établissement. Sa douceur me rappelle la subtilité du goût de la sauce de mon plat préféré, les boulettes de poulet. La serveuse m’apporte mon met. Je pique avec ma fourchette un morceau et fonds de bonheur. Le goût (goût) sucré salé est surprenant.