• * Combien faut-il de personnages principaux ? 

    On peut envisager un roman à plusieurs personnages de même importance. 

     

    * le point de vue

     

    Lorsque vous savez quel personnage sera le premier, vous devez encore décider du point de vue de la narration. 

     

    PREMIÈRE personne :

     

    « Tu m’écriras ? » demandai-je. Je pouvais entendre trembler ma voix et je savais que je me comportais comme une idiote. Je le regardais, mais ne pouvait lire sur son visage s’il avait seulement entendu la question, ni bien sûr ce qu’il allait répondre. Jacques vint nous rejoindre « ah ! Vous voilà » dit-il avec sa platitude habituelle. Je sus que j’avais perdu tout espoir d’obtenir une réponse de Pierre. 

     

    3EME personne du POINT DE VUE du personnage principal :

     

    « Tu m’écriras ? » demanda Pauline d’une voix tremblante. Elle savait qu’elle était en train de se conduire comme une idiote. Elle le regarda, mais ne put lire sur son visage s’il avait seulement entendu la question, ni bien sûr ce qu’il allait répondre. Levant les yeux, elle aperçut Jacques qui venait vers eux.  

    « Ah ! Vous voilà » dit-il. 

    Quel casse-pieds ! pensa-t-elle, comprenant en même temps avec désespoir qu’elle n’avait plus aucune chance d’obtenir une réponse de la part de Pierre. 

     

    3EME personne du point de vue du narrateur

     

    « Tu m’écriras ? » demanda Pauline. Sa voix tremblait et elle savait qu’elle se comportait comme une idiote. Elle regarda Pierre, mais ne put lire sur son visage s’il l’avait seulement entendue, ni bien sûr ce qu’il allait répondre. 

    Pierre essayait de garder le visage aussi peu expressif que possible afin de ne pas lencourager. Peut-être la chance serait-elle de son côté et quelquun viendrait-il les interrompre ? Il pourrait alors prétendre navoir pas entendu la question. 

    Jacques vit le regard grave de Pauline et comprit que Pierre avait besoin daide. Il alla les rejoindre. 

    « Ah ! Vous voilà » dit-il 

    « Quel casse-pieds ! » pensa-t-elle, comprenant en même temps avec désespoir quelle navait plus aucune chance dobtenir une réponse de la part de Pierre. 

    « Quel casse-pieds ! » pensa joyeusement Pierre, content de linterruption. 

     

    nota bene :

    L’utilisation de la première personne présente certains avantages. Elle facilite la compréhension du personnage principal et donne une impression dinstantanéité. Le narrateur peut se laisser aller à lintrospection ce qui est souvent très révélateur. 

     

    Le héros narrateur ne peut savoir ce qui se passe dans le crâne des autres personnages, or il est parfois utile au romancier dexprimer des points de vue différents.

     

    l’utilisation de la troisième personne est dun maniement plus simple. Si vous utilisez votre propre point de vue du narrateur, il est beaucoup plus difficile au lecteur déprouver de la sympathie pour le personnage. Une certaine distanciation peut naitre qui sera préjudiciable à lintérêt du roman. 

     

    L’identification du lecteur

     

    comment CHOISISSEZ-vous votre HÉROS ou HÉROÏNE ?

    La première certitude cest qu’il sagit de quelquun qui vous intéresse. Nessayez jamais décrire un roman sur quelquun que vous trouvez insipide, car vous ennuierez vos lecteurs. 

    Plus lauteur peut sidentifier à ses personnages, plus les lecteurs ont de chances de faire de même.

     

     

    Personne nest parfait, et les personnages de fiction qui approchent de la perfection sont insupportables. 


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  • Si vous regardez les faiblesses les plus courantes de la fantaisie et de science-fiction, vous verrez que les gens n'aiment pas ce qui ne tient pas la route, qu'ils ne peuvent donc pas croire, parce qu'ils ne peuvent pas se projeter dans l'histoire. Ils sont prêts à accepter énormément d'inventions, à croire aux dragons, aux elfes, à la magie, au voyage plus rapide que la lumière, à l'ansible, au moteur à distorsion, aux télétransporteurs, à la téléportation, aux fantômes, aux loups-garous, aux vampires et à dieu lui-même, pour profiter de l'histoire. 

     

    Les règles sont enfreintes, dès que :

     

    - Les gens arrêtent d'agir comme des personnes, ou qu’un objet ne fonctionne que quand ça vous arrange dans votre narration.

     

     

    - Il se passe des choses incompatibles dans votre histoire, vous perdez votre lecteur. Ils vont arrêter de lire, ou à tout le moins ils vont cesser d'y croire, et c'est la mort de votre histoire.

     

    * Quelles sont les limites de votre élément spéculatif ? 

     

    - Quel est le prix à payer pour l'utiliser ?

    - Quel est ce coût ? 

    - Quel est le compromis ? 

    - Qu'est-ce qui l'empêche d'être utilisé tout le temps, pour tout ? Ou peut-être est-il utilisé tout le temps, justement ?

     

    Notez vos règles, et concentrez-vous sur ce qui est impossible, et ce qui doit être défini comme instable au début. Comme ça, quand ça ne fonctionnera pas dans votre roman pour une raison ou une autre, ça reste compréhensible, et ne dégoutera pas le lecteur.


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  • Résumé : Les policiers du monde entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité. Un type de tueur échappe toutefois à cette classification. Particulièrement cruels, manipulateurs et insaisissables, sévissant sur tous les continents, ces psychopathes ne connaissent aucune limite et n'ont aucun mode opératoire de prédilection : ils appartiennent au niveau 26. Un seul homme peut arrêter ce genre d'individus : Steve Dark, ancien agent fédéral dont la famille a été massacrée.
    Désormais affranchi de tout carcan judiciaire et moral, dégagé des procédures gouvernementales, il va devoir affronter trois tueurs de catégorie 26 dans des traques aussi redoutables qu'éprouvantes, mettant à chaque fois sa santé mentale et sa vie - comme celle des autres - davantage en danger.

    Pourquoi le lire ?
    Déjà c'est le créateur des experts le pire nanar policer télévisé de tous les temps à mon sens, donc je voulais savoir ce qu'il vaut et oh! surprise c'est qu'il est bon en romancier. C'est un très bon thriller et il a une façon de développer sa menace qui est magique et originale.


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  • Il n'y a pas de meilleure façon de commencer la construction de votre "élément spéculatif"  que de vous demander "Et si" ?

     

     

    Qu'est-ce que l’élément spéculatif" ?

     

     

     

    Dans un roman de fantasy, c'est la magie, ou les dieux, ou l'Anneau Unique.

     

    Dans la science-fiction, c'est l'hyperdrive, l'ansible, ou la quasi-vitesse de la lumière, ou l'implant bionique.

     

    Dans l'horreur, ce sont les fantômes, les cauchemars devenus réalité, la sorcière de Blair Witch.

     

    L'élément spéculatif est une règle ou une hypothèse qui n'est pas réelle dans le monde d'aujourd'hui. 

     

    Et «spéculatif» signifie à peu près "et si ?"

     

    Si vous ne savez pas encore si vous écrivez la science-fiction, du fantastique, de la pure fantasy  ou de l'horreur, il serait temps de vous décider (vous pouvez toujours opter pour un mélange de tout, et faire cet exercice pour chaque genre d'histoire pour  vous entraîner). 

     

     

     

    * Notez les extraits et images que vous savez déjà vouloir mettre dans votre roman.

     

     

     

     Cela peut être :

     

     

     

    - Des produits de consommation courante

     

    - Un véhicule plus rapide que la lumière

     

    - La télépathie

     

    - Des choses que vous voulez avoir pour vous aider à construire l'intrigue ou éliminer certains inconvénients.

     

     

     

    Nota bene : N'oubliez pas que ces éléments de confort sont toujours disponibles et que ces objets devraient aussi être disponibles pour le méchant, pour que tout le monde soit à peu près au même niveau. 

     

     

     

    * Posez-vous les questions difficiles.

     

     

    "Que faire si ?"

     

     

     

    Que faire si dans ma société les gens pouvaient parler les uns aux autres instantanément ?

     

    Qu'est-ce que cela leur ferait faire ?

     

    Quel serait l'impact sur mon histoire ?

     

    Et s'ils pouvaient se rendre invisibles ?

     

    Est-ce qu'ils auraient besoin de magie, de technologie ou des deux ?

     

     

     

    * Travaillez les grands impacts et zoomez sur les détails. 

     

     

    Décidez de ce qu’il se passerait si vos éléments étaient utilisés d'une certaine façon plutôt que d'une autre. Il y a des chances que vous découvriez que certains "éléments spéculatifs" vont vous permettre de soutenir ou de limiter les pouvoirs de vos héros, en fonction de vos besoins. 


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