• Anne Bardelli -- La marque--

    Bonjour, Anne Bardelli. Vous êtes l’auteure de « La Marque », le tome 1 des aventures d’un agent spécial, Léa Bacal, publié chez les « Éditions du Petit Caveau ».

     

    Avant toute chose, pourriez-vous nous rappeler qui vous êtes ? Les internautes et vos lecteurs ne vous connaissent pas forcément.

    Qui-suis-je ? Difficile à dire, je crois que, moi-même, je n’ai pas encore trouvé la réponse à cette question ! Mais j’y travaille.

    Plus sérieusement, malgré ce que mes écrits pourraient laisser penser, je suis quelqu’un de tout à fait normal. Si, si. Je ne dors pas dans un cercueil, je n’ai pas d’appétence particulière pour le sang et j’aime me dorer au soleil. Même si, en tentant de créer mon arbre généalogique, j’ai découvert que certains ancêtres venaient de Transylvanie en Roumanie, mais chut…

    Sinon, je noircis les pages depuis sept ans maintenant, entre romans et nouvelles, mais toujours sombres ou teintées d’humour noir. J’aime les thrillers glauques, le fantastique, l’horrifique, du coup je ne me vois pas encore écrire des contes pour enfants. Ou alors, il faudra les traîner ensuite chez un pédopsychiatre…

     

    Comment se passe la vente de votre premier ouvrage ?

    Plutôt bien ! J’ai été très surprise (et heureuse) de constater que la version numérique de « La main immaculée » se plaçait en tête des ventes du Petit Caveau pour 2015, sachant qu’il n’a été présent que 6 mois, puisque sorti fin juin. Moi qui pensais que le numérique ne marchait pas en France, il faut croire que ça prend peu à peu. En tout cas, ce résultat encourageant pour mon premier roman me donne la pêche pour la suite des évènements.

     

    Quel(s) livre(s) et de quel(s) genre(s) se trouvent dans votre P.A.L. ?

    Pour les genres dans ma PAL, on l’aura compris, pas de romances Harlequin ! Là, je lis « Les larmes du dragon » de Dean Koontz (du fantastique/horreur), ensuite c’est « Gone baby gone » qui m’attend, de Dennis Lehane, ainsi que « Moonlight mile », du même auteur (thrillers policiers). J’avoue toutefois lire moins qu’avant : mon temps libre est phagocyté par ma fille et par l’écriture !

     

    Avez-vous des projets d’écriture ? Pouvez-vous nous en parler ?

    Léa Bacal n’a pas fini d’enquêter et d’en prendre plein la figure ! Si le tome 1 sort en mars 2016, le contrat pour le tome 2 est signé, et je suis dans l’écriture du tome 6. Autant dire que j’ai de l’avance, et je ne sais pas encore combien de tomes vont suivre. Dois-je faire mourir Léa ? Hum…

     

    Passons aux questions sur votre livre, êtes-vous fière de votre livre ?

    Bien entendu ! Regarder l’aboutissement d’un projet, c’est comme regarder son môme grandir. Encouragements, avec les chroniques positives ; doutes, quand on se dit après coup que tel passage aurait été mieux comme ci, comme ça…

    Comme un enfant, le roman d’un auteur est pour lui/elle le plus beau du monde, même si des imperfections sont toujours là. On en a bien conscience.

     

    Quel est son thème fédérateur et en quoi vous a-t-il plu ?

    Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! Léa hait les créatures, plus particulièrement les vampires. On ne peut pas l’en blâmer. Pourtant, au fil du temps, elle va apprendre à les connaître, creuser un peu… et changer. En clair, il ne faut pas s’arrêter à ses préjugés, mais essayer de connaître « l’autre ». Un thème plutôt d’actualité.

     

    Quel est le sujet de votre livre ?

    Léa est agent d’un organisme chargé d’éliminer les créatures qui ne respectent pas la loi, une sorte d’exécutrice. Dans le tome 1, elle poursuit un psychopathe, violent et cruel, avec l’aide inopinée d’un homme dont elle n’est pas certaine qu’il soit vraiment humain. Quant à sa cible, elle est en lien direct avec le passé de Léa, et aussi avec celui de l’homme qui l’épaule.

     

    Un de vos personnages vous ressemble –t-il ?

    Je pense être beaucoup moins courageuse que Léa. Pour le côté tête de mule, hum… no comment !

     

    Que voulez-vous dire à vos lecteurs et peut être futurs lecteurs ?

    Tout d’abord, un grand merci ! Sans eux, point d’aventure. Ils ont lu et aimé « La main immaculée », lui ont permis d’exister. Bah oui, pas de lecteur, pas de livre ! Je sais que certains d’entre eux attendaient une suite aux mésaventures de Marie Costello. Ce n’est pas le cas pour l’instant, mais je leur offre cette opportunité avec Léa. J’espère donc qu’ils apprécieront les différentes enquêtes de cette nana au caractère bien trempé !

     

    Avez-vous un conseil à offrir aux écrivain(e)s en herbe ?

    Il tient en un mot. Persévérez !

    Écrire est un marathon, pas un 100 mètres. Il y a des jours avec, des jours sans. Ne vous laissez pas abattre, et surtout n’écoutez pas les chants des sirènes qui vous susurrent que ça ne sert à rien, que de toute façon c’est perdu d’avance. Avant tout, vous écrivez pour vous : pour votre plaisir, comme exutoire, par passion. Si vous avez de la chance, un jour vous écrirez pour les autres, pour être lu. En attendant, ne lâchez rien.

     

    http://www.editionsdupetitcaveau.com/produit/la-marque-de-anne-bardelli/

     

     

     

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